Avec une urbanisation croissante, la ville a été la scène centrale des films d'hier. Aujourd'hui et depuis quelques années, on voit apparaître de plus en plus au box-office des films ayant pour thème la nature, les plantes et l'environnement.
Mais, en réalité la nature a toujours eu une place importante dans le 7ème art, c'est seulement que les relations appréhendées entre les hommes et la nature ont évoluées car elles ont changé dans la réalité. On peut discerner quatre sortes de types de films qui retrace l'évolution des pensées sur le sujet .
- En adéquation avec l'urbanisation, de nombreux films ont présenté la nature tel un milieu hostile et non civilisé avec comme scène la jungle ou la forêt. La nature est ici le catalyseur de phénomènes anormaux et effrayants.
Dans cette catégorie on trouve des films d'aventure comme Jumanji de Joe Johnston mais surtout des films d'épouvante tels que La mort en ce jardin de Luis Bunel ou encore le très célèbre Jurassik Park de Steven Speilberg.
Ces films montrent bien le clivage qu'il y a eu entre ville/ béton/ sécurité du à l'anthropisation et campagne/ nature/ milieu hostile et mal connu qu'on ne maîtrise pas et donc dont on a peur.
- Puis il y a eu l'essor des documentaires (il faut l'avouer parfois assez ennuyeux) lancées par l'incroyable Microcosmos de Claude de Nuridsany. Depuis lors, ils pullulent avec notamment la sortie de Pollen de Louie Schwartzberg le 16 mars ou encore Arbre, un voyage immobile de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil.
Ces films ont permis une meilleur compréhension du monde végétal à travers une démarche pédagogique.
Enfin, depuis quelques années, les films documentaires qui étaient auparavant contemplatif se sont teintés de moralité pour entraîner une prise de conscience du spectateur. Il y a, par exemple les films de Yann-Arthus Bertrand et Nicolas Hulot: Home et le Syndrome du Titanic.
Ces films restent à couper le souffle avec des images magnifiques mais leur limite est qu'il ne présente pas de réelles solutions aux problèmes qu'on nous présente dans le film.
- Enfin, dernière étape de l'évolution du rapport homme/ nature, il y a une banalisation du sujet avec des films beaucoup plus romancés que les documentaires mais à visée tout de même pédagogique.
Surfant sur la mode écolo, des films à "morale" ont explosé les résultats du box-offices: pour adultes on a Avatar de James Cameron et pour les plus jeunes Wall-E des studios Disney.
- Pour finir, il y a une catégorie de film, plus en marge, dont l'intrigue est articulée autour des plantes. Ici, on va vraiment voir la place et l'importance des plantes dans les relations humaines: l'attachement, leur signification, leur symbolique.
Ici, il n'est plus question de convaincre le spectateur de la nécessité d'avoir des plantes sur Terre. Ce n'est plus l'espèce humaine face au règne végétal. Il s'agit de raconter à un jardinier la relation d'un autre jardinier avec les plantes.
Dans cette catégorie, je ne pourrais que vous recommander chaudement de voir:
° Les Citronniers de Eran Riklis
° Desert Dream de Zhang Lu
° L'arbre et la forêt de Olivier Ducastel et Olivier Martineau
° The Tree de Julie Bertucceli
° Le jardin secret de Agnieszka Holland
° Green Fingers de Joel Hershmann
° Bienvenue Mister Chance de Hal Asbhy
Mais, en réalité la nature a toujours eu une place importante dans le 7ème art, c'est seulement que les relations appréhendées entre les hommes et la nature ont évoluées car elles ont changé dans la réalité. On peut discerner quatre sortes de types de films qui retrace l'évolution des pensées sur le sujet .
Extrait de Jurassik Park |
Dans cette catégorie on trouve des films d'aventure comme Jumanji de Joe Johnston mais surtout des films d'épouvante tels que La mort en ce jardin de Luis Bunel ou encore le très célèbre Jurassik Park de Steven Speilberg.
Ces films montrent bien le clivage qu'il y a eu entre ville/ béton/ sécurité du à l'anthropisation et campagne/ nature/ milieu hostile et mal connu qu'on ne maîtrise pas et donc dont on a peur.
- Puis il y a eu l'essor des documentaires (il faut l'avouer parfois assez ennuyeux) lancées par l'incroyable Microcosmos de Claude de Nuridsany. Depuis lors, ils pullulent avec notamment la sortie de Pollen de Louie Schwartzberg le 16 mars ou encore Arbre, un voyage immobile de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil.
Ces films ont permis une meilleur compréhension du monde végétal à travers une démarche pédagogique.
Extrait de Wall-E |
Enfin, depuis quelques années, les films documentaires qui étaient auparavant contemplatif se sont teintés de moralité pour entraîner une prise de conscience du spectateur. Il y a, par exemple les films de Yann-Arthus Bertrand et Nicolas Hulot: Home et le Syndrome du Titanic.
Ces films restent à couper le souffle avec des images magnifiques mais leur limite est qu'il ne présente pas de réelles solutions aux problèmes qu'on nous présente dans le film.
- Enfin, dernière étape de l'évolution du rapport homme/ nature, il y a une banalisation du sujet avec des films beaucoup plus romancés que les documentaires mais à visée tout de même pédagogique.
Surfant sur la mode écolo, des films à "morale" ont explosé les résultats du box-offices: pour adultes on a Avatar de James Cameron et pour les plus jeunes Wall-E des studios Disney.
- Pour finir, il y a une catégorie de film, plus en marge, dont l'intrigue est articulée autour des plantes. Ici, on va vraiment voir la place et l'importance des plantes dans les relations humaines: l'attachement, leur signification, leur symbolique.
Ici, il n'est plus question de convaincre le spectateur de la nécessité d'avoir des plantes sur Terre. Ce n'est plus l'espèce humaine face au règne végétal. Il s'agit de raconter à un jardinier la relation d'un autre jardinier avec les plantes.
Dans cette catégorie, je ne pourrais que vous recommander chaudement de voir:
° Les Citronniers de Eran Riklis
° Desert Dream de Zhang Lu
° L'arbre et la forêt de Olivier Ducastel et Olivier Martineau
° The Tree de Julie Bertucceli
° Le jardin secret de Agnieszka Holland
° Green Fingers de Joel Hershmann
° Bienvenue Mister Chance de Hal Asbhy