Les plantes ne sont pas que là pour faire jolies.Tous les jours des gens produisent et vendent leur production de végétaux. Les plantes font partie de l'économie et même l'influence. L'exemple le plus démonstratif est celui de l'explosion de la bulle financière de la tulipe.
C'est Charles de l’Écluse qui est un des plus grands chasseurs de plantes au 16ème siècle qui a ramené en Europe occidentale les premiers bulbes de tulipes de la cour de Soliman le Magnifique de l'Empire Ottoman. En effet, ils poussaient alors à l'état sauvage en Turquie, Perse, Crimée, au Caucase, Levant, Pakistan, en Afghanistan et dans les steppes de Sibérie et étaient déjà très recherchées. Lorsque Charles de l’Écluse parti travailler à Francfort avant de se rendre aux Pays-Bas, il emporta avec lui sa plus belle collection de tulipes. De là il les diffusa par le biais d'une correspondance épistolaire très prolifique. On se rendit vite compte que la culture des tulipes étaient très rentable. Puis quand les plus précieuses furent dérobées dans le jardin de Charles, ces fleur se répandirent dans tout les Pays-Bas.
Au début du 17ème siècle, des entrepreneurs établirent les premières grandes plantations de tulipes en Hollande. Au départ, ils fournirent des bulbes en grande quantité à des gros propriétaires de domaines, mais dans les années 1620, les variétés unies se vendaient au prix de 12 florins la livre (à une époque où le revenu annuel moyen était d'environ 150 florins). Bientôt, les collections de tulipes prospérèrent. En 1624, les bulbes Semper Augustus coûtaient 1 200 florins la pièce. En une année, le prix avait plus que doublé et le marché fut envahi par les spéculateurs désireux de bénéficier de cette tulipomanie. Le tarif le plus élevé demandé pour le Semper Augustus fut cité dans le magazine Nederlands comme étant de 13 000 florins le bulbe: soit le prix d'une maison de prestige donnant sur les canaux du centre d'Amsterdam.
En 1637, la bulle était sur le point d'éclater. L'offre dépassa la demande et le marché s'effondra. Pendant un moment, les tulipes n'eurent plus aucune valeur et furent même négligées. Le professeur de botanique de Leyde, où Charles de l’Écluse avait planté les premières tulipes des Pays-Bas en vint à détester ces fleurs, au point qu'il les frappa à coups de canne. L’Écluse était mort mais sa passion pour les tulipes avait modifié l'aspect des jardins d'Europe du Nord à jamais et semé les graines de l'industrie des bulbes qui prospère aujourd'hui aux Pays-Bas. Plus de 20 000 ha sont actuellement plantés de fleurs à bulbe chaque année. En 2007, le chiffre d'affaires des tulipes vendues aux enchères a dépassé les 200 millions d'euros.
C'est Charles de l’Écluse qui est un des plus grands chasseurs de plantes au 16ème siècle qui a ramené en Europe occidentale les premiers bulbes de tulipes de la cour de Soliman le Magnifique de l'Empire Ottoman. En effet, ils poussaient alors à l'état sauvage en Turquie, Perse, Crimée, au Caucase, Levant, Pakistan, en Afghanistan et dans les steppes de Sibérie et étaient déjà très recherchées. Lorsque Charles de l’Écluse parti travailler à Francfort avant de se rendre aux Pays-Bas, il emporta avec lui sa plus belle collection de tulipes. De là il les diffusa par le biais d'une correspondance épistolaire très prolifique. On se rendit vite compte que la culture des tulipes étaient très rentable. Puis quand les plus précieuses furent dérobées dans le jardin de Charles, ces fleur se répandirent dans tout les Pays-Bas.
Au début du 17ème siècle, des entrepreneurs établirent les premières grandes plantations de tulipes en Hollande. Au départ, ils fournirent des bulbes en grande quantité à des gros propriétaires de domaines, mais dans les années 1620, les variétés unies se vendaient au prix de 12 florins la livre (à une époque où le revenu annuel moyen était d'environ 150 florins). Bientôt, les collections de tulipes prospérèrent. En 1624, les bulbes Semper Augustus coûtaient 1 200 florins la pièce. En une année, le prix avait plus que doublé et le marché fut envahi par les spéculateurs désireux de bénéficier de cette tulipomanie. Le tarif le plus élevé demandé pour le Semper Augustus fut cité dans le magazine Nederlands comme étant de 13 000 florins le bulbe: soit le prix d'une maison de prestige donnant sur les canaux du centre d'Amsterdam.
En 1637, la bulle était sur le point d'éclater. L'offre dépassa la demande et le marché s'effondra. Pendant un moment, les tulipes n'eurent plus aucune valeur et furent même négligées. Le professeur de botanique de Leyde, où Charles de l’Écluse avait planté les premières tulipes des Pays-Bas en vint à détester ces fleurs, au point qu'il les frappa à coups de canne. L’Écluse était mort mais sa passion pour les tulipes avait modifié l'aspect des jardins d'Europe du Nord à jamais et semé les graines de l'industrie des bulbes qui prospère aujourd'hui aux Pays-Bas. Plus de 20 000 ha sont actuellement plantés de fleurs à bulbe chaque année. En 2007, le chiffre d'affaires des tulipes vendues aux enchères a dépassé les 200 millions d'euros.